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La Création du village

et ses premiers habitants

 

La Bataille de Spicheren

  Au cœur de la guerre Fraco-prussienne, le destin de la l’Alsace-Moselle ce joue sur les hauteurs de la commune de Spicheren en ce 6 août 1870.

Tout commence le 2 août, le 2ème corps d'armée de Lorraine s'empare de la ville frontalière de Sarrebruck, qui n’était alors défendue que par quelques détachements d’avant-garde.

 

Le général Frossard se retire ensuite au sud-est de la ville et se positionne sur le point haut stratégique du Spichere Berge (la colline de Spicheren) qui domine la cuvette du Warndt. Il se retire peut-être trop vite en ne prenant pas soin de détruire  les ponts sur la Saare, le télégraphe ou les voies ferrées. Des éléments qui deviendront stratégiques pour l’adversaire.

Les allemands répliquent. Le plan du grand état-major repose sur un double encerclement du dispositif français. Mais le général Karl F. von Kameke, commandant la 14e division d'infanterie, croit les Français en pleine retraite après l'abandon de Sarrebruck.

Fort de 33 bataillons d'infanterie, 33 escadrons de cavalerie et 108 canons, il se lance à l'assaut de la bute en cette fin de matinée du 6 Août, à la tête de 15 000 hommes. Vers 16 heures, il reçoit le soutien d'autres divisions, ce qui portera le nombre total des troupes prussiennes à 45 000 hommes en fin de soirée.

Général Frossard

Général von Kameke

Les positions françaises, malgré leur infériorité numérique, profite de l’avantage du terrain et tiennent bon toute la journée en infligeant de lourdes pertes aux assaillants. Les tentatives de contre-attaques lancées tardivement per le général Charles Auguste Frossard échouent devant le renforcement de l'assaillant.

A la nuit tombée, le général Frossard, ses 39 bataillons d'infanterie, ses 24 escadrons de cavalerie et ses 90 canons, soit 29 980 hommes, doivent malgré tout abandonner leurs positions sur le point d'être tournées sur le flanc gauche.

Frossard n’aura reçu aucun soutien de la part du maréchal Bazaine malgré ses demandes répétées. L'armée de Lorraine de ce dernier est séparée de celle d'Alsace de Mac Mahon, défaite le même jour à Froeschwiller. Elles ne se rejoindront plus et seront battues séparément.

Au total 4 491 prussiens seront tués et blessés et on dénombrera 372 disparus dans leur camp. Côté français on recense 1 982 tués et blessés mais aussi 1 096 disparus.

Particularité :

Comme à Spicheren, les troupes françaises positionnées sur Froeschwiller sont en infériorité numériques face  aux prussiens et doivent battre en retraite dans la même journée pour éviter l’encerclement.

Mais les pertes prussiennes sont supérieures à celles des Français en raison de la supériorité du fusil français Chassepot sur le Dreyse prussien.

Par contre l'artillerie prussienne s'avère supérieure en nombre comme en portée et dispose de meilleures munitions que l'artillerie française.

 

 

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